Atteindre la liberté financière fait rêver beaucoup d’entre nous.
C’est ce moment où l’on peut choisir de travailler… ou non.
Ce moment où nos revenus passifs couvrent nos besoins, où l’on n’est plus dépendant de chaque fin de mois pour vivre sereinement.
Mais ce rêve, aussi enthousiasmant soit-il, peut être sérieusement freiné, voire complètement compromis, par des erreurs financières trop courantes.
Des décisions que l’on pense anodines, comme souscrire un crédit à la consommation, négliger un budget, ou repousser sans cesse le moment d’investir, peuvent s’accumuler et former de véritables chaînes invisibles.
Ces réflexes, souvent hérités de notre entourage, de la société de consommation ou simplement d’un manque d’éducation financière, nous coûtent du temps, de l’argent, et parfois notre tranquillité d’esprit.
C’est pourquoi j’insiste toujours sur ce point : éviter les erreurs financières les plus courantes, ce n’est pas seulement faire « moins de bêtises », c’est surtout avancer plus vite.
C’est économiser de l’énergie mentale, éviter les dettes inutiles, et se concentrer sur ce qui nous rapproche de notre indépendance : un plan clair, des objectifs concrets, et des outils adaptés.
Et je parle en connaissance de cause.
Quand j’ai commencé à m’intéresser aux finances personnelles, j’étais pleine de bonne volonté… mais aussi de naïveté.
Je me souviens encore de ce prêt personnel que j’ai souscrit presque sur un coup de tête, pour financer une voiture dont je n’avais pas réellement besoin.
À l’époque, je ne mesurais pas l’impact qu’un crédit à taux élevé pouvait avoir sur mon budget mensuel et sur ma capacité d’épargne.
Ce n’était « que » 250 € par mois, mais ces 250 € ne sont jamais allés sur un livret, un PEA ou une assurance-vie.
Ils sont partis… en intérêts.
Avec le recul, j’ai compris que cette erreur m’avait coûté bien plus que quelques milliers d’euros : elle m’a aussi fait perdre du temps.
Du temps que j’aurais pu consacrer à construire mes premiers revenus passifs, à investir, à apprendre.
C’est cette expérience, parmi tant d’autres, qui m’a poussée à créer ce blog.
Pour que chacun(e) puisse apprendre, comprendre, et éviter ces pièges.
Car non, il n’est pas nécessaire de tout apprendre « à la dure ».
Dans cet article, je vous propose un vrai tour d’horizon des erreurs financières qui freinent l’accès à la liberté financière.
Certaines sont évidentes, d’autres beaucoup moins… mais elles ont toutes un point commun : elles peuvent être corrigées, dès aujourd’hui.
La base de toute liberté financière, c’est notre capacité à bien gérer ce que l’on gagne… et surtout ce que l’on dépense.
Ce n’est pas l’ampleur de nos revenus qui fait notre richesse, mais ce que l’on en fait.
Et beaucoup se sabotent sans même s’en rendre compte.
Voici les trois erreurs les plus fréquentes.
C’est l’un des pièges les plus insidieux.
On commence souvent par se faire plaisir « juste une fois« , on prend un crédit à la consommation pour un nouveau canapé, une voiture plus grande ou un téléphone dernier cri.
Et très vite, cela devient une habitude.
Résultat : chaque mois, on dépense plus que ce que l’on gagne, ou on reste à zéro sans réussir à épargner.
Le pire ?
Ce mode de vie donne l’illusion du confort, alors qu’il nous empêche en réalité de construire un avenir plus serein.
Je l’ai moi-même vécu.
À une époque, je dépensais plus pour « paraître » que pour « être » : vêtements, restaurants, objets inutiles…
Comme si montrer un certain niveau de vie était plus important que construire un patrimoine solide.
J’ai fini par comprendre que ces dépenses étaient une forme de fuite, une réponse émotionnelle, pas un choix stratégique.
Est-ce que je veux impressionner les autres aujourd’hui, ou vivre libre demain?
C’est LA vraie question.
Et croyez-moi, quand on commence à vivre en dessous de ses moyens, l’effet est libérateur.
On gagne en clarté, en sérénité… et en épargne.
L’autre erreur très courante : ne pas avoir de vision claire de ses revenus et de ses dépenses.
Beaucoup avancent « à vue », pensant que leur situation est correcte tant que leur compte n’est pas à découvert.
Mais en réalité, ne pas suivre ses finances revient à piloter un avion sans tableau de bord. Ça finit (presque toujours) par un crash.
Je ne compte plus les fois où des lecteurs m’ont dit : « Je ne sais pas où passe mon argent ».
Et c’est normal si on ne suit pas ce que l’on dépense !
C’est une fuite invisible, mais bien réelle.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe aujourd’hui des méthodes simples pour reprendre le contrôle :
On ne peut pas améliorer ce qu’on ne mesure pas.
Le crédit renouvelable, les paiements en 3 ou 4 fois sans frais, les cartes « spéciales clients » des enseignes : autant de pièges déguisés en opportunités.
S’endetter pour consommer, c’est comme creuser un trou pour y planter… du vent.
Ces crédits à la consommation sont un vrai poison financier.
Non seulement ils coûtent très cher en intérêts (souvent entre 10 et 20 %), mais ils réduisent aussi notre capacité d’épargne, de projet, d’investissement.
Chaque mensualité, aussi « petite » soit-elle, est une charge fixe en plus.
Et cumulées, elles finissent par étouffer notre budget.
Et si vous êtes déjà dans la spirale, pas de panique, on peut toujours s’en sortir :
Je l’ai vu de mes propres yeux chez plusieurs lecteurs : en à peine 12 à 24 mois, certains ont réussi à se désendetter complètement, simplement en changeant leurs habitudes et en se fixant un cap.
L’investissement est un levier incontournable vers l’indépendance financière.
Mais encore faut-il éviter les pièges qui font perdre du temps… ou de l’argent.
Je vous partage ici trois erreurs fréquentes que j’ai observées et parfois commises moi-même à mes débuts.
Je le vois très souvent autour de moi : certains préfèrent laisser leur argent dormir sur leur livret A ou sur un compte courant, persuadés que « c’est plus sûr ».
C’est compréhensible : on a peur de perdre.
Mais en réalité, ce faux confort est un vrai frein.
Pourquoi ?
Parce que l’inflation grignote discrètement la valeur de notre argent.
En 2025, même avec un Livret A à 3 %, si l’inflation reste à 4 ou 5 %, on perd du pouvoir d’achat chaque année.
Sans s’en rendre compte.
J’ai moi-même attendu plusieurs années avant de me lancer, persuadée que ce n’était « pas pour moi », ou que c’étais trop tard.
En réalité, le vrai risque, c’est de ne rien faire.
Et le déclic est venu quand j’ai commencé à me former.
J’ai compris que le risque, ça se gère, ça s’apprend, ça se module selon son profil.
Commencez petit, mais commencez.
Mettez un pied dans un ETF mondial, ouvrez un PEA, investissez dans des fonds éthiques, testez avec 100 €… mais osez !
L’inertie est bien plus dangereuse que le mouvement.
Autre erreur que je croise très souvent : l’investissement « monoculture ».
Certains ne jurent que par l’immobilier, d’autres mettent toutes leurs économies en crypto, ou encore sur le livret A, pensant « diversifier » parce qu’ils ont deux supports.
Mais la vraie diversification, c’est de répartir ses investissements entre plusieurs classes d’actifs, secteurs économiques, zones géographiques et types de supports.
Par exemple :
Cette approche permet de lisser les risques : si un secteur chute, un autre peut compenser.
Et sur le long terme, c’est la meilleure manière de sécuriser et faire croître son patrimoine.
J’ai longtemps cru, moi aussi, que l’immobilier était la seule voie « sûre » vers la richesse.
Résultat : j’ai concentré tous mes efforts dessus… jusqu’à ce que les taux montent, que des travaux imprévus arrivent, et que je me retrouve coincée.
C’est là que j’ai compris que la clé, c’est l’équilibre.
La dernière erreur, et sans doute la plus coûteuse : se lancer sans comprendre dans quoi on met son argent.
Parce que « mon voisin a dit que c’était rentable« , ou « j’ai vu une vidéo TikTok qui promettait 12 %« .
Le problème, c’est qu’un investissement mal compris est souvent mal exécuté.
Et c’est là que les erreurs s’accumulent : frais cachés, mauvaise fiscalité, décisions émotionnelles…
Un exemple concret : une lectrice a récemment acheté un appartement en loi Pinel, convaincue par un commercial… sans comprendre les contraintes de location, le plafonnement des loyers, ni les charges réelles.
Résultat : un rendement décevant, et des contraintes pendant 9 ans.
Et aujourd’hui, c’est accessible à tous :
Mon conseil : fixez-vous un « budget formation » annuel.
Même 50 ou 100 € bien investis en connaissances peuvent vous éviter des milliers d’euros d’erreurs.
L’argent qu’on ne perd pas vaut autant, sinon plus, que celui qu’on gagne.
Et quand il s’agit de fiscalité et de patrimoine, certaines erreurs peuvent coûter très cher… tout en étant totalement évitables.
J’en ai commis plusieurs moi-même avant de m’y intéresser sérieusement.
Heureusement, il n’est jamais trop tard pour corriger le tir.
On a souvent tendance à se dire : « Je paie mes impôts, c’est normal, pas besoin d’y réfléchir« .
Sauf que ne rien faire, c’est laisser passer des opportunités très concrètes d’économiser légalement.
Moi aussi, au début, je me contentais de remplir ma déclaration sans me poser de questions.
Jusqu’au jour où j’ai découvert que j’aurais pu déduire mes frais de formation, optimiser mes revenus de location meublée, ou encore profiter du plafond de réduction d’impôt via un investissement FCPI.
Autant de leviers simples… mais invisibles quand on ne s’y penche pas un minimum.
Ce n’est pas une affaire de « riches » : l’assurance-vie, le PER, le PEA, les dons aux associations, les crédits d’impôt pour travaux ou garde d’enfants… sont accessibles à tous.
Voici quelques actions simples :
Ce sont des ajustements qui ne demandent parfois qu’une heure ou deux de réflexion… pour plusieurs centaines ou milliers d’euros d’économies.
Le fameux « je verrai plus tard« .
Qui ne l’a jamais pensé ?
Je l’ai dit pendant des années.
Jusqu’au jour où j’ai simulé ma retraite avec mes seuls droits « classiques » : le résultat m’a fait froid dans le dos.
Ce n’était clairement pas suffisant pour maintenir mon niveau de vie.
Et plus on attend, plus on perd un allié de poids : le temps.
Car préparer sa retraite, ce n’est pas mettre de côté 1 000 € d’un coup, c’est commencer par 50 ou 100 € réguliers dès maintenant.
Avec l’effet boule de neige des intérêts composés, ces petits montants deviennent puissants à long terme.
Exemple : 100 € par mois placés à 6 % pendant 30 ans, c’est plus de 100 000 € au bout du chemin.
Des solutions simples existent :
L’objectif n’est pas d’être riche à 65 ans, mais de ne pas être dépendant(e), de pouvoir choisir : continuer à travailler par passion… ou pas.
Dernière erreur, très fréquente, et souvent taboue : ne pas penser à la transmission.
Pourtant, on construit un patrimoine pour soi, mais aussi pour ses enfants, ses proches…
Et sans préparation, ce patrimoine peut fondre comme neige au soleil avec les droits de succession.
Je me souviens d’un couple de retraités que j’ai accompagnés : ils pensaient que leur maison reviendrait naturellement à leurs enfants sans frais.
En réalité, la succession aurait coûté plus de 40 000 € sans dispositif de transmission anticipée.
Heureusement, on a pu agir à temps.
En France, les abattements sont généreux, mais il faut les utiliser à bon escient :
Des outils simples permettent de limiter l’impact fiscal :
Préparer sa succession, ce n’est pas un luxe, ni une obsession de riche.
C’est un acte de lucidité et de transmission.
Et en s’y prenant tôt, on évite bien des tensions… et bien des frais.
On a beau avoir les bons outils, les bonnes infos, le bon plan d’action… si notre mental nous joue des tours, on risque de faire du surplace.
La liberté financière, ce n’est pas seulement une question d’euros : c’est avant tout un état d’esprit.
Et trop souvent, ce sont nos blocages mentaux qui nous empêchent d’avancer.
J’ai personnellement perdu de l’argent en bourse… non pas parce que j’avais choisi les mauvais actifs, mais parce que j’ai paniqué lors d’une chute du marché.
Je n’avais pas de stratégie claire, j’ai vendu trop vite, et j’ai raté la remontée.
Depuis, j’ai appris à maîtriser mes émotions plutôt que les suivre.
Les pires conseillers financiers ?
Ce sont la peur, l’euphorie, et la procrastination.
La solution, c’est la discipline :
je prends mes décisions financières à froid, jamais à chaud.
Et j’évite de regarder mon portefeuille tous les jours !
« Je veux devenir libre financièrement« , c’est un beau projet… mais c’est trop vague.
Sans objectif précis, on ne sait ni où aller, ni comment y aller.
C’est comme prendre le volant sans GPS ni destination : on tourne en rond.
Fixer des objectifs financiers concrets change tout.
Par exemple :
Pour cela, j’utilise la méthode SMART :
Et pour suivre mes objectifs, je me suis créé un tableau de bord personnel.
Il n’a rien de compliqué : un fichier Excel avec mes comptes, mes objectifs, mes échéances.
Mais ce petit outil m’aide à rester motivée et alignée sur ce qui compte vraiment.
« Tu devrais profiter un peu, on vit qu’une fois !« , « La bourse c’est trop risqué« , « De toute façon, on n’est pas riche, alors à quoi bon ?«
Tu les connais aussi, ces phrases ?
Moi, je les ai entendues des dizaines de fois.
Et au début, je les écoutais.
Mais à un moment, j’ai compris que mon environnement influençait directement mes décisions financières.
Si on est entouré(e) de personnes qui dépensent sans compter, qui critiquent l’investissement ou qui cultivent la peur de manquer, on finit par intégrer ces croyances… sans s’en rendre compte.
Alors, j’ai choisi de m’entourer autrement:
Résultat ?
Une motivation décuplée, de l’entraide, des idées concrètes, des lectures inspirantes… et surtout, la certitude que je n’étais pas seule.
Tu n’es pas obligé(e) de couper les ponts avec ton entourage actuel.
Mais tu peux choisir d’ajouter autour de toi des personnes qui partagent tes valeurs et ton ambition.
Éviter les erreurs, c’est déjà progresser.
Trop souvent, on pense que pour devenir libre financièrement, il faut tout faire parfaitement dès le début.
Mais la réalité est tout autre : il suffit surtout de ne pas multiplier les mauvais choix.
Chaque mauvaise habitude que l’on corrige, chaque erreur que l’on évite, nous rapproche un peu plus de notre objectif.
Se former, budgétiser, investir intelligemment, structurer son patrimoine et garder la tête froide… voilà des réflexes simples mais puissants qui changent tout.
Et surtout, ils sont à la portée de chacun d’entre nous.
Aujourd’hui, je vous invite à passer à l’action : prend une heure pour faire le point sur tes propres erreurs.
Demande-toi :
Une fois ce point fait, crée ton plan de correction : 3 décisions à mettre en œuvre dès cette semaine.
Cela peut être aussi simple que de télécharger une appli de budget, clôturer un crédit conso inutile, ou lire un premier livre sur l’investissement.
Et surtout, ne reste pas seul(e).
Entoure-toi.
Reste motivé(e).
Rappelle-toi : tu as le pouvoir de changer ta trajectoire financière, pas à pas.
On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article très concret :
« Comment construire un fonds d’épargne solide pour sécuriser votre avenir financier »
Je vous partagerai mes méthodes, les erreurs à éviter, et les bons outils pour bâtir un matelas de sécurité qui tienne la route.
En attendant, si ce sujet vous parle, vous pouvez retrouver davantage de détails dans mon livre : « Je change de vie à plus de 50 ans et prends le chemin de la liberté financière…«
J’y raconte les erreurs que j’ai moi-même faites (parfois coûteuses !) et comment j’ai transformé ces échecs en stratégie gagnante pour bâtir un futur plus serein.
Je vous souhaite la réussite dans toutes vos entreprises et vous dis à bientôt… Bree.
La confiance en soi est une compétence que l’on peut cultiver, elle est la clé…
Un livret d’épargne à 7,5 % garanti, vraiment ? C’est le genre de promesse qui…
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