Comprendre les cryptomonnaies et leur technologie

cryptomonnaies

Quand on parle de cryptomonnaies, on pense tout de suite au Bitcoin. En effet, c’est la cryptomonnaie la plus connue. 

La cryptomonnaie et toute la technologie qui l’entoure est née en 2008. A cette date, cela restait réservé aux Geeks et aux initiés. Mais aujourd’hui, la cryptomonnaie et la blockchain se démocratisent. On peut même payer en Bitcoins sur de nombreux sites et faire des virements PayPal en Bitcoins.

Le Bitcoin a depuis fait des émules puisqu’on comptait plus de 5023 cryptomonnaies en circulation dans le monde en 2021 (source : economie.gouv.fr) et ce chiffre ne cesse d’augmenter !

Depuis le Covid, nous sommes de plus en plus nombreux à nous intéresser aux cryptos. En effet, la crise sanitaire de 2020 a créé encore plus de méfiance envers l’investissement boursier et les confinements ont compliqué les acquisitions de biens immobiliers.  Le Bitcoin, et les cryptomonnaies en général, sont alors apparus comme une alternative à envisager.

Le côté rebelle de la cryptomonnaie, celle-ci étant autonome vis-à-vis de l’Etat, séduit d’autant plus et la rend d’autant plus populaire. Mais c’est surtout lorsque le Bitcoin a atteint son niveau le plus élevé, en avril 2021, que beaucoup ont regretté de ne pas avoir investi dans cet actif ! Alors, quand on décide de passer à l’action, on se pose beaucoup de questions et nous allons essayer, dans cet article, d’y répondre de manière simple et claire.

Nous allons voir comment comprendre les cryptomonnaies et leur technologie.

Qu’est-ce qu’une cryptomonnaie exactement ?  Comment les cryptomonnaies fonctionnent-elles ?  Comment choisir dans quelles cryptomonnaies investir ? Quelle est l’importance des cryptomonnaies aujourd’hui ? Pourquoi devons nous nous y intéresser ?

Qu’est-ce qu’une cryptomonnaie?

bitcoin

Prenons l’exemple du Bitcoin. C’est un actif digital, émis des serveurs. Contrairement à l’or, au pétrole ou encore au blé qui sont des actifs physiques.

C’est un actif extrêmement rare puisqu’il n’y en a que 19 millions en circulation (d’après statista.com), que nous sommes plus de sept milliards, dont 56,1 millions de millionnaires (Global Wealth Report). C’est un actif numérique décentralisé et transparent. En effet, ce qui fait la particularité du Bitcoin et des cryptomonnaies, c’est qu’on a inventé une technologie qui permet d’échanger de la valeur sans avoir recours à un tiers de confiance (notaire, avocat, etc.).

Contrairement à notre argent, qui est stocké sur des comptes bancaires, ou des plateformes de courtages, et qui dépend donc de ces établissements pour autoriser des achats, des transferts de fonds, la cryptomonnaie est décentralisée ! Personne ne peut décider à notre place de ce que nous en faisons, ou nous en empêcher !

Nous opérons sur une technologie décentralisée qui fait appel à la cryptographie. Ainsi, notre clé privée d’accès est chiffrée et nous avons aussi une clé publique, que nous pouvons donner à nos interlocuteurs pour recevoir des fonds.

Une autre caractéristique de la cryptomonnaie est sa transparence. En effet, toutes les transactions sont écrites automatiquement sur un grand livre des comptes ouvert (ledger), que tout le monde peut vérifier instantanément, grâce à Internet. Ce ledger est répliqué sur tous les autres serveurs qui sécurisent et valident les transactions.

Pourquoi le Bitcoin a-t-il été créé?

Le bitcoin a été la première cryptomonnaie, créé en 2008, par une personne ou plusieurs personnes, connue sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto. L’objectif était alors de permettre aux gens de garder elles-mêmes de la valeur, sans avoir besoin des banques et du gouvernement. Souvenons-nous qu’à cette époque, la crise financière faisait des ravages…

Satoshi Nakamoto s’est appuyé sur les mathématiques, la cryptographie et la décentralisation pour  inventer un code et un algorithme permettant de valider sans la moindre erreur possible toutes les transactions et de les sécuriser. Il est, par exemple, impossible d’envoyer deux fois de suite le même montant, à la même personne, que ce soit par erreur ou intentionnellement. Par ailleurs, chaque transaction est irréversible.

Quelles sont les autres cryptomonnaies ?

autres cryptomonnaies

Juste derrière le Bitcoin, la technologie la plus importante est Ethereum, dont la cryptomonnaie est dénommée l’Ether. Mais il en existe des milliers d’autres… Pour faire simple, il existe deux types de cryptomonnaies : les coins et les jetons.

  • Les coins : Certaines cryptomonnaies, comme Bitcoin ou Ethereum, ont leur propre technologie : la blockchain, que l’on verra plus loin.  Dans ce cas, on parle de coins.
  • Les jetons : D’autres cryptomonnaies sont des applications, ou des services, qui utilisent des blockchains existantes, car elles n’ont pas leur propre technologie. Elles peuvent par exemple utiliser la blockchain d’Ethereum, ce sont alors des tokens (jetons).

On utilise le terme « cryptomonnaie » au sens large car, si on parle de coins, c’est au sens strict du terme, puisqu’il s’agit d’une monnaie d’échange. Mais lorsqu’on parle de jetons (tokens), on parle de solutions de technologie, de service, de traçabilité et de sécurisation.

Les jetons ne sont pas une monnaie par définition, mais sont devenus des supports d’investissement, parce qu’ils ont de la valeur. A l’instar de l’or ou des diamants qui peuvent servir de monnaie d’échange.

Comment fonctionnent les cryptomonnaies ?

Qu’est-ce que la blockchain ?

blockchain et minage

Nous avons vu que les cryptomonnaies reposent sur une technologie décentralisée. Celle-ci est appelée blockchain et permet d’inscrire de l’information et des transactions. À intervalles réguliers, les transactions, envoyées par les utilisateurs, sont encapsulées dans un bloc. Tous ces blocs sont reliés entre eux et créent un gros historique, qu’on appelle la blockchain.

Cette création de blocs est ce qui permet de valider les transactions et de sécuriser le réseau. C’est ce qu’on appelle le minage.

chaîne de blocs

Comment les transactions sont-elles validées ?

Le minage est le processus qui permet de sécuriser le réseau blockchain et de valider les transactions.  Les personnes qui font ce travail sont appelées mineurs ou validateurs. Il existe deux façons de miner :

  • la proof of work (PoW) : le minage utilisant la preuve de travail est la méthode historique pour miner des cryptomonnaies. C’est une pratique coûteuse en ressources et en énergie. En effet, les mineurs doivent résoudre un problème mathématique complexe, demandant une puissance informatique importante.  Le premier qui résout le problème gagne le droit de créer le prochain bloc sur la blockchain et sera récompensé en cryptomonnaie.

Au début, c’était très simple de miner du bitcoin, car on n’avait besoin que d’un ordinateur. A l’heure actuelle, le réseau ayant pris une telle ampleur et la difficulté mathématique étant tellement importante, il faut une technologie colossale pour pouvoir miner. Il n’est donc pas possible pour un particulier de faire du minage dans son salon, désolée de vous décevoir ! Surtout si on compte l’électricité que cela demande… !

C’est vrai, il n’y a pas que le Bitcoin. Peut-être vous imaginez vous miner d’autres cryptomonnaies. Mais, dans la majorité des cas, il est plus intéressant d’acheter directement la cryptomonnaie en question, pour 1.000 euros, par exemple, plutôt que d’acheter 1.000 euros d’équipement pour miner.

  • la proof of stake (PoS), ou staking : appelée aussi preuve d’enjeu, c’est une alternative plus récente et moins gourmande en énergie, où il est question de ressources financières, plus que de ressources processeur. Pour gagner le droit de créer le prochain bloc sur la blockchain, il faut détenir une quantité importante d’une crypto monnaie donnée et en mettre en jeu une partie.  Le hasard choisit ensuite le gagnant parmi les mineurs ayant participé à la mise en jeu.

Cette pratique assure le bon comportement des validateurs. En effet, si un validateur n’exécute pas bien son travail, il peut perdre une partie de son argent. À l’inverse, les validateurs ayant bien exécuté le leur sont récompensés par des jetons supplémentaires.

D’où vient la valeur des cryptomonnaies ?

valeur des cryptomonnaies

De plus en plus de monde se rend compte de l’importance de cette découverte et du bénéfice que l’on peut en tirer. Aux yeux du public, cette technologie a donc de la valeur.  Plus la cryptomonnaie est rare, plus elle a de la valeur.

Bien sûr, la vague acheteuse de tous ceux qui ont eu peur de rater le train a accélérer la hausse du marché. Mais il faut savoir que le marché de la cryptomonnaie n’étant pas réglementé et étant restreint par rapport à la bourse, il est manipulable et manipulé facilement.

Les variations des cours ne sont pas uniquement dus au fait que de simples particuliers, comme vous et moi, achètent ou vendent leurs cryptos… Des « baleines » s’amusent, avec du cash, à faire monter le marché. Ils parient à la baisse, puis se mettent à vendre massivement pour encaisser leur plus-value et gagner de l’argent.

En 2020, la valeur totale des cryptomonnaies était de 350 milliards de dollars. Début 2021, elle atteignait presque 1.000 milliards et, en quelques mois à peine, ce chiffre a plus que triplé puisque la valeur totale des cryptomonnaies a dépassé les 3 000 milliards de dollars, en novembre 2021.

Il faut noter que le marché de l’or physique représente 9 000 milliards de dollars et les marchés boursiers environ 100 000 milliards de dollars…

Pourquoi les différentes crypto monnaies sont elles aussi volatiles ?

volatilité des cours

À l’exception du Bitcoin, la plupart des cryptomonnaies sont des actifs financiers récents, comparés à d’autres actifs financiers historiques, leur capitalisation nominale est beaucoup plus faible que celle d’autres marchés. Il est donc aussi plus aisé de faire varier leurs cours. Il faut aussi tenir compte de la spéculation. Même si celle-ci entre en jeu aussi sur les marchés classiques, ils sont plus importants et donc plus difficiles à faire varier. De plus, ces derniers sont règlementés…

La volatilité des crypto monnaies est donc beaucoup plus importante. Toutefois, plus ce marché va augmenter en capitalisation et plus cette volatilité va diminuer. De plus, si une règlementation est mise en place (et je dis bien « si »), cela limitera les manipulations de marché et donc, par conséquent, la volatilité des cryptomonnaies.

La bulle des cryptos de 2007, où les particuliers et les spéculateurs achetaient en masse, a fait monter les cours à un niveau anormal et cette bulle a ensuite éclaté, une fois la période d’euphorie dépassée.

Pour faire court, on peut dire qu’il y a 3 types de projets en crypto :

  • Ceux qui ont une utilité pour l’écosystème lui-même, ou dans le monde réel. C’est la majorité des cryptomonnaies. On trouve de tout : NFT, jeux vidéo, etc.
  • Les projets sans aucune utilité, qui sont purement spéculatifs : c’est ce qu’on appelle des shitcoins. C’est le genre de projet dont on va nous parler dans des groupes Facebook ou Telegram, plus ou moins obscurs…
  • Les arnaques pures et simples. Mais, en achetant des cryptomonnaies listées dans le top 10 ou 100 de notre plateforme, on devrait passer au travers…

Comment utiliser les cryptomonnaies ?

utiliser les cryptomonnaies

Payer en crypto monnaies :

Il est possible d’utiliser les cryptomonnaies au quotidien.  En effet, certaines entreprises acceptent le Bitcoin, l’Ether et d’autres cryptomonnaies. Certains sites, comme overstock.com et expedia.com acceptent le paiement en Bitcoin. Il existe même des sites répertoriant ceux qui acceptent les paiements en cryptomonnaies.

Certains pays sont tentés de suivre l’exemple du Salvador, qui a fait du Bitcoin une monnaie officielle, pour ne plus dépendre du dollar américain…

Toutefois, les cryptomonnaies étant des actifs de plus en plus valorisés, il semble tout à fait contre productif de les dépenser… De plus, de par leur technologie, les paiements en cryptomonnaies sont lents et les frais élevés. Mieux vaut dépenser ses euros, qui perdent de leur valeur chaque jour grâce à l’inflation !

Pourquoi investir dans les cryptomonnaies ?

investir dans les cryptomonnaies

Aujourd’hui, nous n’avons plus aucun rendement sur nos euros, que ce soit le livret A, les assurances-vie ou autres produits financiers proposés par notre banquier.

Si nous parlons de l’or, il y a l’or papier, qui est très bien pour sécuriser son avenir, mais son rendement reste faible. Ce n’est qu’une valeur refuge pour essayer de contrer l’inflation. Même chose pour l’or physique, avec en plus, le risque de vous le faire voler… et puis, le planquer dans son matelas n’est pas très confortable !

Avec les cryptomonnaies, on peut en être pleinement propriétaire si on le souhaite. Personne ne pourra jamais venir nous les dérober, si nous les sécurisons correctement. C’est pourquoi il vaut mieux être avertis et renseignés, voire formés, pour savoir utiliser et sécuriser notre portefeuille de crypto monnaie.

Une autre raison d’investir dans les crypto monnaies, est pour diversifier son capital. Avoir plus de diversification dans ses actifs financiers est toujours une bonne chose. Je vous invite à lire l’article « comment investir de façon rentable ». Comme c’est un marché naissant, c’est un marché d’avenir qui offrira des opportunités incroyables avec des rendements plus performants que tout autre actif.

Combien cela rapporte-t-il d’investir dans les cryptomonnaies ?

rendements

Il y a plusieurs exemples de rendement dépassant les 1.000 %. De manière générale, le rendement peut se situer autour de plusieurs centaines, voire milliers, de %.

Pour y arriver, il y a deux méthodes.  Soit vous visez le long terme, vous achetez un projet intéressant et vous êtes patient,… soit vous faites du trading, ce que je déconseille toujours ! Mais chacun est libre de faire comme il le sent.

De manière générale, vous allez spéculer sur les cryptomonnaies, pour la plus-value à la revente que vous espérez faire. Par exemple, le Bitcoin monte en valeur et peut donc dégager une plus-value, car le Bitcoin n’apporte pas intrinsèquement de revenus passifs. Mais il existe des services financiers qui permettent d’avoir un rendement sur le Bitcoin, comme on aurait un rendement sur un compte de dépôt en euros. On peut donc dégager des revenus passifs, avec du Bitcoin.

Quel est l’avenir des blockchains ?

quel avenir?

La blockchain est une vraie révolution, probablement aussi importante que l’arrivée d’Internet. C’est une nouvelle technologie qui fonctionne de manière décentralisée et sécurisée, grâce aux mathématiques et à la cryptographie. La blockchain n’a pas besoin d’une tierce personne pour fonctionner et c’est là tout son intérêt.

De plus, c’est un audit en temps réel, un grand livre de comptes public. Il répertorie toutes les transactions, que ce soit pour Bitcoin ou Ethereum. Nous connaissons alors toutes les transactions et leur valeur en temps réel.

Il y a différents types de blockchain.  En général, une blockchain est infalsifiable, à partir du moment où elle fonctionne de la manière prévue. On a pu constater des problèmes sur les exchanges, sur certains projets, ou lorsque des personnes n’avaient pas bien sécurisé leur wallet (portefeuille crypto), mais aucun hacking de la blockchain elle-même.

Il serait possible, techniquement parlant du moins, de modifier l’information pendant un court laps de temps, mais c’est quasiment irréalisable. En effet, pour la blockchain Bitcoin, il faudrait avoir suffisamment de puissance et d’énergie à disposition pour être plus puissant que 51 % des acteurs qui sécurisent le réseau aujourd’hui. Cela représente une puissance absolument phénoménale, qui est totalement hors de portée d’un individu, voire même d’un pays.

Hypothétiquement parlant, si nous contrôlions plus de 51 % de la puissance ou du réseau,  nous passerions maître, pendant quelques secondes ou minutes.  Nous aurions ainsi la puissance de modifier ou de refuser des informations.

Toutefois, il faut bien comprendre qu’il y a des centaines et des centaines de serveurs, dans le monde entier, qui ont une copie parfaite et identique de ce que doit être la blockchain.  Donc quand notre information modifiée sera répliquée, il y aura un problème et, logiquement, notre modification sera invalidée. Ainsi, s’il existe une possibilité technique de falsifier la blockchain, dans la réalité, c’est quasiment impossible.

Alors que sur de plus petits types de blockchains, c’est potentiellement possible.  Mais, comme elles sont plus petites, elles sont moins connues, moins bonnes. Il n’y a donc pas de raison d’aller pirater ce type de blockchain.

À ce jour, il n’y a jamais eu de “bug” logiciel majeur, ayant entraîné un dysfonctionnement et une perte de coins.

La blockchain permet donc d’accumuler, de stocker et d’échanger de la valeur, de manière sécurisée.  Elle permet de faire des paiements de manière sécurisée, que ce soit de façon rapide ou ultra-rapide selon le type de blockchain. Elle procure aussi de la traçabilité, puisque les événements y sont enregistrés, jusqu’à la nuit des temps et quel que soit le secteur (immobilier, agriculture, industrie, etc.).

Se poser la question de l’application de la blockchain aujourd’hui, c’était comme se demander, en 1996, à quoi allait servir Internet. À l’époque, on se disait qu’Internet servait à faire des sites moches, sur lesquels mettre du texte.  Et point barre !

Nous n’avions pas conscience de toutes les possibilités et applications qu’Internet offre aujourd’hui.

On commence à peine à comprendre et à appliquer toutes les possibilités de la blockchain, mais tout comme Internet, ça va devenir incontournable. De plus en plus de personnes le comprennent et que de plus en plus d’industries commencent à l’utiliser.

Investir dans la technologie blockchain et dans les start-up blockchain

investir dans la blockchain

Il y a énormément de cryptomonnaies, de projets et de services qui ont vu le jour et qui vont encore naître. C’est donc une très bonne chose de s’intéresser aux cryptomonnaies et d’investir dans ces actifs numériques. Mais, c’est comme tout, il faut se former pour ne pas faire n’importe quoi et éviter les erreurs.

L’avenir des crypto monnaies semble florissant ! Certains projets échoueront, comme certains ont échoué en l’an 2000. Et d’autres réussiront, comme Google et Amazon.

Les banques elles-mêmes n’ont plus le choix.  Elles se rendent compte que les cryptomonnaies sont là pour durer, qu’il y a une demande grandissante et un intérêt. Elles sont conscientes du fait que cette technologie va tout révolutionner.

Le système bancaire actuel a entre 30 et 50 ans, voire 60 ans parfois, dans la manière dont il est utilisé et qu’il fonctionne. Il est archaïque ! Si les banques ne commencent pas à écouter leurs clients et à offrir ce type de services, elles vont disparaître. Tout comme Kodak est mort avec l’arrivée de la photo numérique.

Les banques font tout ce qu’elles peuvent pour ne pas disparaître, même si c’est aujourd’hui pour: – acheter de la cryptomonnaie pour nous, – nous faire investir dans la cryptomonnaie, – ou sécuriser nos crypto monnaies.

Une néo-banque, c’est une banque digitale, qui de manière générale n’existe qu’à travers un site Internet ou une application. Il n’y a pas d’agence physique. Ces néo-banques permettent plus facilement l’accès aux crypto monnaies.

Investir dans les cryptomonnaies auprès des néo-banques

néo-banques

Attention toutefois ! Certaines néo-banques permettent d’investir dans les cryptomonnaies telles que le bitcoin. Ainsi, si nous mettons 10.000 euros et que le bitcoin est à 10.000 euros, nous allons investir sur un bitcoin. Mais nous n’allons pas détenir réellement ce bitcoin et en avoir la clé privée ! Cela ne nous permet pas d’en être le détenteur et propriétaire à 100 %.

Nous investissons dans le cours du bitcoin, mais vous n’achetons pas un bitcoin. Là est toute la différence.

C’est exactement comme pour l’or.  On peut acheter un lingot d’or pour 50.000 euros et avoir ainsi un lingot d’or à la maison, ou dans un coffre à la banque. Ou on investit 50.000 euros sur le marché de l’or, à la bourse. Nos 50.000 euros sont bien engagés sur le cours de l’or, que ce soit dans la bourse dite papier, ou dans l’or physique, mais nous n’avons pas entre les mains exactement la même chose…

Il y a aujourd’hui 13 millions de Bitcoins en circulation (sales-hacking.com). Cependant, le nombre maximum de Bitcoins pouvant être miné a été fixé mathématiquement à 21 millions. Ce chiffre ne sera pas dépassé et il est prévu qu’il soit atteint en 2140, soit d’ici 120 ans.

Alors vous vous demandez surement : « comment se fait-il qu’en douze ans nous ayons créé 13 millions de Bitcoins et qu’il nous faille 120 années supplémentaires pour créer les huit millions restants ? » Tout simplement parce que ça a été prévu comme ça, dans le code informatique et mathématique.

Plus le temps passe, plus il y a de participants dans le réseau, plus la difficulté augmente pour dégager de nouveaux Bitcoins.  Il faut de plus en plus d’efforts de calcul pour résoudre l’équation qui va permettre de générer de nouveaux Bitcoins.

De plus, tous les quatre ans, le nombre de Bitcoins créés pour récompenser les mineurs à chaque création de bloc est divisé par deux.  Cela ralentit donc le rythme de création de Bitcoins.

Ainsi, en mai 2020, la prime de minage a été réduite et s’élève désormais à 6,25 BTC, elle sera de 3,125 BTC en mai 2024…

Conclusion

cryptomonnaies: conclusion

Nous avons vu ce que sont les cryptomonnaies, comment elles fonctionnent, comment nous pouvons nous en servir et quel avenir nous pouvons entrevoir pour ces technologies. Ce ne sont là que les bases, je ne suis absolument pas experte en ce domaine.

J’espère avoir été simple et claire, je suis vraiment désolée d’avoir détruit votre rêve de miner dans votre salon ! Dans un prochain article, nous verrons plus précisément les NFT…

Je vous souhaite la réussite dans toutes vos entreprises et vous dis à la semaine prochaine. Bree.

PS : Pour celles et ceux qui voudraient connaitre mon parcours, je vous livre toutes les étapes de mon chemin vers la liberté financière depuis ma prise de conscience dans mon livre « Je change de vie à plus de 50 ans et prends le chemin de la liberté financière… ».

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