La confiance en soi est une compétence que l’on peut cultiver, elle est la clé pour avancer vers une vie plus libre, plus alignée avec ses valeurs, que ce soit dans la sphère financière, professionnelle ou personnelle.
Croire en soi n’est pas un luxe.
C’est une nécessité, une base, un socle sans lequel aucune construction de vie durable, épanouissante et alignée ne peut vraiment tenir debout.
Car même avec les meilleures idées, les compétences les plus solides ou un contexte favorable, sans confiance en nous, nous nous sabotons tôt ou tard.
Nous remettons à plus tard, nous nous dévalorisons, ou pire : nous abandonnons avant même d’avoir commencé.
Je me souviens très clairement d’un moment où j’ai failli tout arrêter.
Je venais de lancer mon podcast EconoBree, avec l’envie de partager des conseils simples et concrets sur la gestion de budget, les finances personnelles, l’investissement.
Mais en voyant les premiers retours, j’ai douté.
Est-ce que je suis légitime ?
Est-ce que ma voix compte ?
Et puis un jour, une auditrice m’a écrit.
Elle m’a dit que grâce à un de mes épisodes, elle avait enfin ouvert son premier livret d’épargne et pris confiance pour gérer ses finances.
Ça a été un déclic.
Je me suis dit : ce n’est pas à propos de moi, c’est à propos de ce que je peux transmettre.
Et depuis, je n’ai plus lâché.
Cet article est né de cette prise de conscience.
Parce que je sais que nous sommes nombreux à avoir des rêves, des projets, des envies de changement, mais que nous nous heurtons à un mur invisible : le manque de confiance.
Dans les lignes qui suivent, je t’invite à identifier les blocages intérieurs qui freinent ton élan, à découvrir comment les surmonter, et à cultiver une vraie relation de confiance avec toi-même.
Pour enfin créer la vie que tu mérites, pas celle que tu subis.
Alors, prêt(e) à te choisir ?
Avant de pouvoir croire en soi, il faut comprendre pourquoi on doute.
Ce n’est pas un défaut personnel, ni une faiblesse innée.
C’est souvent un héritage invisible.
Pour reconstruire une confiance solide, il faut d’abord aller fouiller les fondations, aussi inconfortables soient-elles.
Dès l’enfance, nous recevons des messages, parfois subtils, parfois brutaux, qui façonnent notre image de nous-mêmes.
Une remarque d’un professeur, une moquerie à répétition, un parent trop exigeant ou au contraire trop protecteur…
Chaque mot, chaque attitude a pu semer des graines de doute.
Dans mon cas, je me souviens que petite, j’entendais souvent : “Sois raisonnable, ne vise pas trop haut”.
Alors, sans m’en rendre compte, j’ai longtemps minimisé mes ambitions, pensant que viser grand était prétentieux.
Ces injonctions sociales persistent : il faudrait être parfait(e), ne pas échouer, plaire à tout le monde.
Et les échecs, ou plutôt les apprentissages, ne sont souvent pas digérés, mais intériorisés comme des preuves d’incapacité.
Résultat : on avance avec le frein à main.
Les croyances limitantes sont ces petites phrases automatiques que notre cerveau nous souffle dès qu’un défi ou un changement se profile.
« Je ne suis pas capable »,
« Je n’ai pas assez d’expérience »,
« Je ne mérite pas de réussir »,
« Je vais encore échouer »…
Elles ne sont pas la vérité, mais elles finissent par devenir notre réalité si on ne les remet pas en question.
Pendant une semaine, chaque fois que tu ressens du stress face à une décision, une prise de parole ou une nouvelle idée, note la première pensée qui te vient.
Est-elle encourageante ou décourageante?
Est-elle fondée ?
Est-ce toi qui parles… ou ton passé ?
Cet exercice est souvent une révélation.
Il met en lumière que notre discours intérieur ne nous appartient pas toujours, qu’il est le reflet d’un conditionnement.
Heureusement, ce dialogue intérieur, on peut le transformer.
La première étape : prendre conscience de ses mots.
La seconde : les reformuler avec bienveillance et réalisme.
Par exemple :
Petit à petit, ces nouvelles pensées construisent une nouvelle identité : celle de quelqu’un qui croit en ses capacités, qui se relève après un échec, et qui avance avec détermination.
Et crois-moi, c’est dans cette transformation intérieure que commence la vraie liberté.
Une erreur fréquente que beaucoup d’entre nous faisons, c’est d’attendre de se sentir prêt(e) avant d’agir.
On pense qu’un jour, la confiance viendra, comme une étincelle magique… et qu’à ce moment-là, tout deviendra possible.
Mais la réalité, c’est l’inverse : c’est l’action qui crée la confiance, pas l’inverse.
Tu peux lire tous les livres de développement personnel du monde, suivre toutes les conférences inspirantes, mais si tu ne passes pas à l’action, rien ne bougera vraiment.
Chaque fois que tu agis, même à petite échelle, tu envoies à ton cerveau le message : je suis capable.
Et c’est cette accumulation de petites victoires qui crée une solide estime de soi.
Un exemple personnel : quand j’ai lancé mon podcast, j’étais tétanisée.
Je me disais :
“Qui va écouter ça ?
Est-ce que ma voix est agréable ?
Est-ce que j’ai vraiment quelque chose d’utile à dire ?”
Mais j’ai commencé petit : un épisode, puis deux… et j’ai vu les retours positifs arriver.
L’action a battu mes doutes.
Liste trois micro-actions que tu pourrais faire cette semaine pour avancer vers un objectif qui te tient à cœur.
Pas besoin de grands gestes, l’essentiel est de commencer.
Dans une société qui glorifie les grandes réussites, on oublie souvent de valoriser les petits pas.
Et pourtant, ce sont eux qui bâtissent notre confiance.
Le cerveau est un organe qui apprend par répétition et par récompense.
Si tu prends le temps de célébrer tes avancées, même modestes, tu renforces ta motivation.
Tiens un journal de bord ou un carnet de fierté.
Chaque soir, note trois choses que tu as faites dans la journée, aussi simples soient-elles : avoir osé dire non, avoir tenu ton budget, avoir pris soin de toi…
Intègre aussi un rituel de gratitude.
Il ne s’agit pas de positivité forcée, mais de porter un regard bienveillant sur ton quotidien.
Cela t’ancre dans le présent et t’aide à voir tout ce que tu as déjà accompli.
La peur de se tromper est l’un des plus grands freins à l’action.
Mais si tu regardes la vie de toute personne qui a réussi, tu verras un point commun : elles ont toutes essuyé des échecs.
La différence, c’est qu’elles n’ont pas vu ces échecs comme des arrêts… mais comme des détours.
Et pourtant, ils ont continué.
Parce qu’ils ont compris que l’échec est une preuve qu’on avance.
Réflexion à intégrer : « Je n’échoue pas, j’apprends. Chaque erreur me rapproche de la bonne version de moi-même. »
Tu l’auras compris : la confiance ne se pense pas, elle se construit.
Un pas à la fois.
En sortant de sa zone de confort, en acceptant d’être imparfait(e), en agissant malgré les doutes… on devient, peu à peu, la personne qu’on rêve d’être.
La confiance en soi ne se construit pas dans une bulle.
Elle se nourrit aussi du regard que l’on porte sur les autres, et surtout, de la manière dont on se connecte à des parcours qui nous inspirent.
Cultiver un état d’esprit fort, c’est aussi s’autoriser à croire que si d’autres y sont arrivés, alors nous aussi, nous pouvons le faire.
Une des pratiques les plus puissantes que j’ai adoptées dans mon parcours est la modélisation.
Cela consiste à observer des personnes qui ont réalisé ce que je veux accomplir et à comprendre comment elles y sont arrivées.
Je ne parle pas de les copier, mais de s’en inspirer intelligemment :
Prenons l’exemple de Céline Marty, une ancienne salariée devenue consultante indépendante, qui partage ouvertement ses débuts dans la précarité, ses remises en question, et sa progression vers une vie choisie.
Ou encore l’écrivain David Laroche, longtemps paralysé par le doute, devenu l’un des coachs les plus suivis en France grâce à une foi inébranlable en ses capacités et une discipline quotidienne.
Message à retenir : “Si c’est possible pour eux, c’est possible pour moi.”
Ces histoires réelles réveillent notre potentiel dormant.
Ressource utile : Choisis une biographie, un podcast ou une chaîne YouTube avec des parcours inspirants.
Intègre cela à ton quotidien comme une routine mentale boostante.
Je me souviens d’un moment très précis de mon parcours.
J’étais sur le point d’animer ma toute première conférence sur les finances personnelles.
Je doutais terriblement :
« Suis-je légitime ?
Pourquoi moi ?
Et si je me trompe ? »
Mais j’ai décidé de croire en moi, juste assez pour franchir la porte de la salle.
J’ai parlé avec le cœur, j’ai partagé ce que je savais, sans prétention.
Et à la fin, plusieurs personnes sont venues me remercier, me disant à quel point cela leur avait été utile.
C’est à ce moment-là que j’ai compris que la confiance vient en marchant, pas en attendant d’être parfaite.
Depuis, ce souvenir est mon ancrage.
Chaque fois que le doute revient, je me rappelle : j’ai déjà traversé des situations inconfortables, et j’ai tenu bon.
Note une situation passée où tu as osé, malgré la peur.
Relis ce souvenir dès que tu doutes.
La visualisation n’est pas une simple technique de développement personnel à la mode, c’est un outil neuropsychologique puissant.
Visualiser la vie que l’on veut mène notre cerveau à mobiliser les ressources pour la créer.
C’est un moteur de persévérance.
Le tableau de vision (ou vision board) est un excellent support visuel pour incarner ses rêves.
Il peut prendre la forme d’un collage (papier ou numérique) où tu représentes :
Colle-le dans un endroit que tu vois chaque jour.
Il doit t’inspirer, pas t’intimider.
N’attends pas d’avoir confiance pour visualiser ta réussite.
Visualise-la pour gagner en confiance.
Croire en soi ne dépend pas uniquement de ce qu’on pense, mais aussi de ce qu’on nourrit chaque jour.
S’inspirer des autres, célébrer ses avancées, se rappeler ses réussites passées, rêver en images…
Tout cela renforce notre capacité à créer une vie alignée et épanouie.
Croire en soi ne dépend pas uniquement de notre volonté.
Notre environnement, nos relations, nos sources d’inspiration, notre quotidien, jouent un rôle déterminant dans la manière dont nous entretenons notre confiance.
Pour progresser durablement, il est essentiel de s’entourer des bonnes personnes, de nourrir notre esprit et de poser des limites saines.
On dit souvent que nous sommes la moyenne des cinq personnes que nous fréquentons le plus.
Et cette phrase de Jim Rohn, aussi célèbre soit-elle, est d’une vérité percutante.
Notre entourage est le miroir dans lequel nous voyons nos possibilités, ou nos limitations.
Alors, entourons-nous de personnes qui :
C’est grâce à des échanges sincères, à des regards qui élèvent plutôt qu’ils n’éteignent, que l’on construit une image plus positive de soi.
Personnellement, rejoindre un cercle d’entrepreneures bienveillantes a été un tournant : j’y ai trouvé soutien, inspiration et entraide concrète.
La confiance repose aussi sur la compétence.
Plus on en sait, plus on se sent légitime.
Mais au-delà des savoir-faire, il y a aussi les savoir-être : apprendre à penser autrement, à oser, à gérer ses émotions… c’est tout aussi essentiel.
comme Change ma vie, Le Gratin, Métamorphose…
Les 4 accords toltèques de Don Miguel Ruiz, Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une de Raphaëlle Giordano, ou encore Psycho-Cybernetics de Maxwell Maltz.
notamment celle de Brené Brown sur la vulnérabilité, ou de Mel Robbins sur la règle des 5 secondes.
Se former, c’est aussi envoyer un message fort à son cerveau : je crois en moi, j’investis en moi.
Avoir confiance en soi, c’est aussi apprendre à protéger cette lumière intérieure fragile.
Cela passe par une capacité essentielle : dire non.
C’est parfois douloureux de poser ces limites, surtout lorsqu’il s’agit de proches.
Mais c’est une preuve de respect envers soi-même.
Et à long terme, c’est ce qui permet d’avancer plus léger(e) et plus aligné(e).
Liste ce qui te vide ton énergie chaque semaine.
Puis choisis UNE chose à laquelle tu vas apprendre à dire non dès cette semaine.
Construire un environnement qui soutient la confiance, ce n’est pas tout changer du jour au lendemain.
C’est ajuster, choisir avec intention, s’aligner.
Et surtout, s’autoriser à croire que l’on mérite d’être entouré(e), nourri(e), respecté(e) à la hauteur de ses aspirations.
Croire en soi, ce n’est pas un don réservé à quelques élus.
Ce n’est pas une disposition magique que l’on possède ou non.
C’est une habitude.
Une pratique quotidienne.
Un muscle que l’on peut renforcer, jour après jour, même en partant de très loin.
J’en suis la preuve vivante.
Pendant longtemps, je doutais de ma légitimité.
Je me demandais si j’étais « assez » : assez compétente, assez légitime, assez crédible pour entreprendre, écrire, conseiller.
Et puis un jour, j’ai décidé d’avancer avec le doute, de l’accueillir sans le laisser me paralyser.
J’ai choisi d’agir, même imparfaitement.
C’est ce qui m’a permis de transformer ma vie, pas à pas, jusqu’à créer une activité alignée avec mes valeurs et ma mission.
Prenez quelques instants pour noter 3 qualités que vous avez, même modestes : la persévérance, l’écoute, la curiosité, l’enthousiasme…
Soyez honnête et bienveillant(e) avec vous-même.
Puis, engagez-vous à tenter une action cette semaine qui vous fait sortir (un peu) de votre zone de confort :
Peu importe l’ampleur, ce qui compte, c’est de commencer.
Car chaque petite victoire alimente la confiance.
Et chaque pas vous rapproche de cette vie que vous méritez.
Partagez en commentaire vos ressentis, vos blocages, vos petites réussites.
C’est aussi dans l’échange que la confiance grandit.
Si mon parcours vous inspire, je vous invite à découvrir mon livre « Je change de vie à plus de 50 ans et prends le chemin de la liberté financière… ».
C’est un témoignage sincère d’une transformation guidée par le courage, la remise en question… et surtout, la confiance en moi que j’ai appris à construire, jour après jour.
Et je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel article :
« Les erreurs financières à éviter pour atteindre la liberté financière ».
Un sujet qui nous aidera à éviter les pièges courants et avancer plus sereinement vers nos objectifs.
Je vous souhaite la réussite dans toutes vos entreprises et vous dis à bientôt…
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