Investir en bourse suscite souvent fascination et appréhension.
Beaucoup d’entre nous ont déjà entendu parler des fortunes faites ou perdues en un clin d’œil, des fluctuations de cours qui rendent les marchés financiers si imprévisibles.
Mais derrière cette image parfois intimidante, les actions restent l’un des piliers fondamentaux de l’investissement, et leur compréhension est essentielle pour quiconque souhaite prendre en main ses finances.
Pour beaucoup, le monde des actions paraît inaccessible, complexe et risqué.
Il est courant d’entendre que la bourse est « un casino », un endroit où seules les personnes bien informées ou très chanceuses peuvent réussir.
Cette perception découle souvent d’une méconnaissance de ce que sont réellement les actions et du rôle qu’elles jouent dans l’économie.
En réalité, une action n’est rien de plus qu’une part de propriété dans une entreprise, et investir en actions signifie devenir copropriétaire de cette entreprise, avec tous les droits et responsabilités que cela implique.
Lorsque l’on sait ce que l’on achète, comment fonctionne une entreprise, et quels sont les facteurs qui influencent la valeur de ses actions, on est beaucoup mieux armé(e) pour naviguer sur les marchés financiers.
Cela permet de se concentrer sur les fondamentaux plutôt que de réagir aux bruits du marché ou de suivre les tendances à court terme.
Permettez-moi de vous partager un souvenir de mes débuts en tant qu’investisseur.
Comme beaucoup de novices, je me suis lancée en bourse sans vraiment comprendre ce qu’était une action.
Je pensais naïvement que toutes les actions fonctionnaient de la même manière, qu’elles montaient et descendaient sans raison apparente, et que le seul moyen de gagner de l’argent était de « deviner » quelle entreprise allait bien se porter.
Je me souviens d’avoir acheté des actions d’une entreprise technologique parce que tout le monde en parlait sur les forums.
Sans me renseigner davantage, je me suis dit que c’était un coup sûr.
Mais quelques mois plus tard, les résultats financiers de l’entreprise ont déçu les analystes, le cours de l’action a chuté et j’ai perdu une bonne partie de mon investissement initial.
J’étais frustrée et déçue, mais en prenant du recul, j’ai compris que mon erreur n’était pas d’avoir investi, mais de ne pas avoir pris le temps de comprendre ce que j’achetais.
Ce n’est qu’en me formant, en lisant et en apprenant ce qu’était une action, comment elle fonctionnait, et quels étaient les critères importants pour évaluer une entreprise, que j’ai commencé à développer une approche plus sereine et rationnelle de l’investissement.
J’ai alors pu bâtir un portefeuille diversifié et adapté à mes objectifs financiers, sans me laisser emporter par l’euphorie du marché.
Cet article a pour objectif de démystifier ce que sont les actions en bourse.
Il est crucial, pour tout investisseur, de comprendre non seulement ce qu’il achète, mais aussi pourquoi il le fait.
Savoir ce qu’est une action, comment elle se valorise, et quels sont les risques associés permet d’investir en toute conscience, de faire des choix alignés avec ses objectifs financiers, et d’éviter les erreurs coûteuses liées à l’ignorance ou à la précipitation.
Nous verrons dans les sections suivantes comment fonctionnent les actions, pourquoi les entreprises les émettent, et pourquoi elles représentent un outil indispensable pour construire un patrimoine sur le long terme.
L’idée est de vous donner les clés pour aborder les marchés financiers avec confiance et discernement, et ainsi faire fructifier votre capital de manière sereine et réfléchie.
Les actions constituent la pierre angulaire des marchés financiers.
Elles symbolisent bien plus qu’un simple titre négociable ; elles représentent une part de la propriété d’une entreprise.
Comprendre leur fonctionnement est essentiel pour investir de manière éclairée et tirer parti des opportunités qu’offre la bourse.
Une action est une fraction de capital d’une entreprise.
Lorsque vous achetez une action, vous devenez actionnaire et, par conséquent, propriétaire d’une petite partie de cette entreprise.
Cela signifie que vous partagez les risques et les bénéfices de l’entreprise en fonction de votre participation.
Par exemple, si vous détenez 1 % des actions d’une société, vous êtes propriétaire de 1 % de cette entreprise, avec tous les droits et obligations que cela implique.
Il est crucial de distinguer les actions des obligations, car ce sont deux instruments financiers fondamentalement différents :
– L’action : En achetant une action, vous devenez copropriétaire de l’entreprise.
Vous participez à ses succès comme à ses échecs.
Les fluctuations de la valeur des actions dépendent des résultats financiers de l’entreprise, de la conjoncture économique et de la perception des investisseurs.
Si l’entreprise prospère, la valeur de vos actions augmente, et vous pouvez percevoir des dividendes, c’est-à-dire une partie des bénéfices distribués aux actionnaires.
– L’obligation : Contrairement à l’action, une obligation est un titre de créance.
En achetant une obligation, vous prêtez de l’argent à l’entreprise ou à un État, et celui-ci s’engage à vous rembourser avec des intérêts.
L’obligation ne vous donne pas de droit de propriété, mais vous assure généralement un revenu fixe, sous forme de coupons, et un remboursement à l’échéance.
Elle est donc moins risquée, mais offre un potentiel de rendement souvent plus faible que les actions.
Cette distinction est fondamentale car elle montre que l’action est liée au concept de propriété, tandis que l’obligation est un prêt consenti avec une promesse de remboursement.
Être actionnaire, ce n’est pas seulement posséder une partie d’une entreprise.
Cela donne aussi accès à certains droits, qui varient en fonction du type d’action détenue :
Les actionnaires ont le droit de participer aux décisions importantes de l’entreprise lors des assemblées générales (AG).
Ils votent sur des sujets tels que la nomination des membres du conseil d’administration, l’approbation des comptes, ou encore les décisions stratégiques.
Ce droit de vote est proportionnel au nombre d’actions détenues : plus vous possédez d’actions, plus votre poids dans les décisions est important.
Lorsque l’entreprise réalise des bénéfices, elle peut choisir de les distribuer, en partie, sous forme de dividendes aux actionnaires.
Le montant du dividende est généralement décidé lors de l’assemblée générale et varie en fonction des résultats de l’entreprise et de sa politique de distribution.
Pour les investisseurs, les dividendes représentent un revenu régulier, surtout lorsqu’ils détiennent des actions de sociétés stables et matures.
Les actionnaires ont également le droit d’être informés sur la situation financière et stratégique de l’entreprise.
Cela inclut l’accès aux rapports financiers, aux comptes annuels, ainsi qu’aux projets de développement.
Ce droit à l’information est crucial pour évaluer la santé de l’entreprise et prendre des décisions d’investissement éclairées.
Toutes les actions ne se valent pas.
En fonction de l’entreprise et de ses statuts, différentes catégories d’actions peuvent être émises.
Chaque type d’action offre des droits et avantages spécifiques :
– Actions ordinaires : Ce sont les actions les plus courantes.
Elles donnent droit de vote aux assemblées générales et permettent de percevoir des dividendes.
Leur valeur fluctue en fonction de la performance de l’entreprise et des conditions de marché.
– Actions préférentielles : Contrairement aux actions ordinaires, les actions préférentielles n’offrent généralement pas de droit de vote, mais elles donnent priorité dans le versement des dividendes.
En cas de liquidation de l’entreprise, les détenteurs d’actions préférentielles sont remboursés avant les actionnaires ordinaires.
Ce type d’action est souvent privilégié par ceux qui recherchent une source de revenus stable.
– Actions cotées en bourse : Elles sont échangées sur des marchés publics, comme Euronext Paris.
Leur prix fluctue en temps réel en fonction de l’offre et de la demande, des informations financières, et de l’actualité économique.
La liquidité de ces actions est élevée, ce qui permet d’acheter ou de vendre facilement.
– Actions non cotées : Elles appartiennent à des entreprises privées qui ne sont pas listées sur une bourse publique.
Elles sont moins liquides car elles ne peuvent pas être vendues facilement.
Cependant, elles peuvent offrir un potentiel de rendement élevé, notamment dans le cadre de start-ups ou de PME à fort potentiel de croissance.
Ces notions de base sont essentielles pour comprendre ce qu’est une action et comment elle fonctionne.
Elles permettent d’appréhender le rôle des actions dans le financement des entreprises et dans la construction de son propre patrimoine financier.
Maîtriser ces concepts vous aidera à investir de manière plus informée et à mieux saisir les opportunités offertes par les marchés financiers.
L’émission d’actions est une décision stratégique majeure pour une entreprise.
Cela signifie qu’elle ouvre son capital à des investisseurs, qui deviennent copropriétaires de la société.
Mais pourquoi une entreprise choisit-elle de céder une partie de sa propriété ?
Voici les principales raisons qui motivent les entreprises à émettre des actions.
Le financement de la croissance est la raison la plus courante pour laquelle les entreprises émettent des actions.
En vendant des parts de leur capital, les sociétés peuvent lever des fonds qu’elles n’auraient peut-être pas pu obtenir autrement.
Cela leur permet de se développer, d’investir dans de nouveaux projets et de prendre de l’avance sur la concurrence.
L’innovation est essentielle pour rester compétitif, notamment dans des secteurs technologiques ou pharmaceutiques.
Les dépenses en recherche et développement (R&D) sont souvent très élevées et ne génèrent pas de revenus immédiats.
En émettant des actions, l’entreprise peut financer ces projets sans grever sa trésorerie, en vue de lancer de nouveaux produits ou services innovants qui contribueront à sa croissance future.
Les fusions et acquisitions (M&A) sont un moyen rapide de gagner en taille, d’accéder à de nouveaux marchés ou de renforcer sa position sur un secteur.
Cependant, ces opérations sont souvent coûteuses.
Lever des fonds en émettant des actions permet à l’entreprise d’acquérir une autre société sans s’endetter excessivement.
Par exemple, lors de l’acquisition de WhatsApp par Facebook en 2014, une grande partie de la transaction a été financée par l’émission d’actions Facebook, ce qui a permis d’éviter un endettement massif.
L’expansion sur de nouveaux marchés géographiques nécessite des investissements importants (ouverture de bureaux, campagnes marketing, adaptation des produits, etc.).
Lever des fonds par l’émission d’actions donne à l’entreprise les moyens financiers d’accélérer ce développement international tout en réduisant les risques financiers liés à l’endettement.
L’endettement est un outil de financement efficace, mais il présente des risques.
Des niveaux d’endettement élevés peuvent mettre en danger la santé financière de l’entreprise, surtout en période de ralentissement économique.
Les entreprises choisissent parfois d’émettre des actions pour renforcer leur structure financière.
Une entreprise trop endettée peut voir sa note de crédit abaissée, ce qui rend plus coûteux et plus difficile tout emprunt futur.
En émettant des actions, l’entreprise reçoit des fonds qui augmentent ses capitaux propres, ce qui améliore le ratio d’endettement (dettes/capitaux propres).
Cela peut non seulement rassurer les créanciers et les investisseurs, mais aussi permettre à l’entreprise d’emprunter à des taux plus avantageux à l’avenir.
Contrairement aux emprunts qui doivent être remboursés avec des intérêts, les fonds levés par émission d’actions n’ont pas de date de remboursement.
Cela permet à l’entreprise de financer des projets de long terme, comme la construction d’usines ou le développement de nouvelles lignes de produits, sans la pression de remboursements réguliers qui pourraient grever sa rentabilité.
Dans certains cas, les entreprises utilisent les fonds levés par émission d’actions pour rembourser des dettes existantes, notamment celles qui sont coûteuses en termes d’intérêts ou qui arrivent à échéance prochainement.
Cela permet de réduire les charges financières de l’entreprise et d’améliorer sa rentabilité.
Être coté en bourse ne se résume pas seulement à une question de financement.
Pour certaines entreprises, devenir publique et émettre des actions est aussi un moyen d’accroître leur visibilité et leur crédibilité sur le marché.
Être cotée en bourse donne à une entreprise une visibilité accrue, non seulement auprès des investisseurs, mais aussi auprès des partenaires commerciaux, des clients et des talents potentiels.
Cela peut renforcer la marque de l’entreprise et attirer des collaborateurs de haut niveau, motivés par la possibilité de détenir des actions de l’entreprise pour laquelle ils travaillent.
La cotation en bourse est perçue comme un gage de sérieux et de transparence.
Pour être cotée, une entreprise doit respecter des normes strictes de divulgation financière et de gouvernance, ce qui renforce sa crédibilité auprès des investisseurs et des autres parties prenantes.
Cela peut également faciliter l’accès à d’autres formes de financement à l’avenir, comme les emprunts obligataires.
Une fois cotée, une entreprise peut plus facilement lever des fonds supplémentaires en émettant de nouvelles actions, ce qui lui permet de financer des projets futurs sans avoir à repasser par tout le processus d’introduction en bourse.
Cela lui donne une plus grande flexibilité pour saisir rapidement des opportunités de croissance.
Émettre des actions est donc une décision stratégique qui offre de nombreux avantages aux entreprises, au-delà du simple apport de capitaux.
Que ce soit pour financer leur croissance, améliorer leur bilan ou gagner en notoriété, les entreprises utilisent cet outil pour se développer et se renforcer sur le long terme.
Pour nous, investisseurs, comprendre ces motivations est essentiel pour évaluer les perspectives d’une entreprise et prendre des décisions d’investissement plus informées.
Investir dans des actions est l’une des stratégies les plus courantes et les plus efficaces pour faire fructifier son capital.
Cependant, pour de nombreux débutants, l’idée d’investir dans des actions peut sembler risquée ou intimidante.
Pour mieux comprendre l’intérêt d’un tel investissement, examinons les principales raisons qui rendent les actions attractives pour les investisseurs.
L’un des principaux attraits des actions est leur potentiel de rendement élevé sur le long terme.
Contrairement aux investissements plus sûrs, comme les obligations ou les livrets d’épargne, les actions offrent une opportunité unique de croissance du capital.
Les données historiques montrent que, sur de longues périodes, les actions ont tendance à surperformer la plupart des autres classes d’actifs.
Par exemple, selon les statistiques de l’Insee, le rendement moyen annuel des actions en France sur les 30 dernières années est d’environ 7 %, ajusté de l’inflation.
Cela est nettement supérieur aux rendements offerts par les obligations (autour de 2 à 3 % par an) ou par les livrets d’épargne réglementés, comme le Livret A, dont le taux est actuellement fixé à 3 % brut.
Si vous aviez investi 10 000 € dans un ETF CAC 40 il y a 10 ans, votre investissement aurait doublé, voire triplé selon les périodes de marché.
Comparativement, un placement sur un Livret A aurait généré environ 3 000 € d’intérêts sur la même période.
Cette différence de performance montre l’importance du facteur temps en matière d’investissement en actions.
Plus vous laissez votre argent investi longtemps, plus vous bénéficiez de la magie des intérêts composés.
Contrairement aux placements à capital garanti, qui peuvent voir leur rendement réel (après inflation) érodé au fil du temps, les actions ont historiquement prouvé qu’elles peuvent non seulement compenser l’inflation, mais également générer un rendement réel positif.
Investir dans des actions permet donc de préserver le pouvoir d’achat de votre capital tout en le faisant fructifier.
Investir dans des actions ne consiste pas uniquement à espérer une augmentation de leur valeur.
De nombreuses entreprises, notamment les grandes capitalisations, versent régulièrement des dividendes à leurs actionnaires.
Le dividende est une partie des bénéfices de l’entreprise reversée aux actionnaires.
Il peut être versé de manière trimestrielle, semestrielle ou annuelle.
Le montant du dividende et sa fréquence sont décidés par le conseil d’administration de l’entreprise et votés en assemblée générale des actionnaires.
Pour les investisseurs, les dividendes représentent une source de revenu passif.
Contrairement aux fluctuations de cours, les dividendes sont plus prévisibles et peuvent offrir une certaine stabilité.
Ils sont particulièrement prisés par les investisseurs qui recherchent des revenus réguliers, comme les retraités.
En France, des sociétés comme Total Energies, Sanofi ou encore L’Oréal sont connues pour verser des dividendes attractifs et réguliers.
Réinvestir les dividendes plutôt que de les retirer peut augmenter significativement la valeur de votre portefeuille au fil du temps.
Ce processus, appelé « intérêt composé », permet de générer des rendements sur les rendements, accélérant ainsi la croissance de votre capital.
En optant pour le réinvestissement automatique des dividendes dans les plans d’épargne en actions (PEA) ou dans les assurances-vie, vous pouvez également profiter d’avantages fiscaux intéressants.
Un autre avantage majeur des actions est qu’elles permettent de diversifier un portefeuille d’investissement.
La diversification consiste à répartir ses investissements entre différents actifs afin de réduire le risque global.
Investir dans un seul type d’actif ou dans une seule entreprise est risqué.
Si l’entreprise traverse des difficultés ou si le secteur connaît un ralentissement, tout votre capital est menacé.
En diversifiant vos investissements dans plusieurs actions de secteurs variés (technologie, santé, consommation, énergie, etc.), vous limitez l’impact des mauvais résultats d’une entreprise ou d’un secteur sur votre portefeuille global.
Les fonds indiciels (ETF) et les fonds d’investissement sont des outils parfaits pour diversifier son portefeuille en actions.
Par exemple, un ETF basé sur l’indice MSCI World permet d’investir dans des centaines d’entreprises de différents secteurs et pays.
Cela offre une large exposition tout en réduisant le risque lié à une seule entreprise ou région.
Il est aussi possible de diversifier son portefeuille en mélangeant des actions de croissance, qui sont souvent plus volatiles mais ont un potentiel de rendement élevé, avec des actions plus stables et rémunératrices, comme les actions à dividendes.
Cette stratégie permet de profiter à la fois de la croissance du marché et de la stabilité des rendements.
Investir dans des actions, c’est aussi participer directement à la croissance des entreprises et, par extension, de l’économie.
En soutenant financièrement les entreprises par l’achat d’actions, vous contribuez à leur capacité d’investissement et à leur développement.
Les entreprises utilisent les fonds levés sur les marchés boursiers pour financer des projets de recherche, innover, embaucher et se développer.
En investissant dans des entreprises innovantes, vous soutenez indirectement le progrès technologique, la création de nouveaux emplois et l’amélioration de la compétitivité de l’économie.
De plus en plus d’investisseurs choisissent d’orienter leurs investissements vers des entreprises responsables, soucieuses de l’environnement, de la société et de la gouvernance (critères ESG).
En choisissant d’investir dans des entreprises engagées dans la transition écologique ou le développement durable, vous pouvez non seulement espérer un retour sur investissement, mais aussi avoir un impact positif sur la société.
Investir dans des actions vous donne l’opportunité de devenir copropriétaire d’entreprises que vous admirez et dont vous soutenez la mission.
Par exemple, investir dans une entreprise comme Tesla signifie participer à la révolution de la mobilité électrique.
C’est un sentiment gratifiant de savoir que votre argent contribue à un projet que vous considérez comme bénéfique pour la société.
En résumé, investir dans des actions offre de nombreux avantages : un potentiel de rendement élevé, des revenus réguliers grâce aux dividendes, une diversification efficace et la possibilité de soutenir la croissance économique.
Bien entendu, investir en actions comporte des risques, mais en adoptant une approche réfléchie et diversifiée, vous pouvez en tirer de réels bénéfices sur le long terme.
Investir en actions peut offrir des rendements intéressants, mais comporte aussi des risques qu’il est essentiel de connaître pour éviter de mauvaises surprises.
Voici les principaux risques associés à l’investissement en actions et des stratégies pour les gérer.
La volatilité désigne les variations de prix des actions sur de courtes périodes.
Contrairement à des actifs plus stables comme les obligations ou les livrets d’épargne, le prix des actions peut fluctuer de manière significative en fonction de nombreux facteurs.
Les cours des actions sont influencés par des nouvelles économiques, les résultats financiers des entreprises, des décisions politiques, ou encore des événements géopolitiques.
Par exemple, une annonce de résultats trimestriels inférieurs aux attentes peut provoquer une chute soudaine du cours de l’action, tandis qu’un projet de fusion ou d’acquisition peut entraîner une hausse rapide.
Lors de la pandémie de COVID-19, de nombreuses entreprises, notamment dans le secteur du tourisme et de l’aéronautique, ont vu leur cours chuter brutalement, parfois de plus de 50 % en quelques jours.
Cette forte volatilité a causé des pertes importantes à court terme pour les investisseurs.
Pour atténuer l’impact de la volatilité, il est crucial d’adopter une perspective de long terme.
Les fluctuations de court terme, bien que parfois impressionnantes, ne doivent pas influencer vos décisions d’investissement si vous avez une stratégie de placement sur plusieurs années.
De plus, il est utile de ne pas suivre au jour le jour les performances de son portefeuille pour éviter de céder à des mouvements émotionnels.
Contrairement aux obligations, où il existe une garantie de remboursement du capital initial à l’échéance (sauf en cas de défaut de l’émetteur), les actions ne garantissent pas la restitution du montant investi.
Le risque de perte en capital est donc bien réel.
Si une entreprise dans laquelle vous avez investi fait faillite, vos actions peuvent perdre toute leur valeur.
Par exemple, en 2008, lors de la crise financière, les actionnaires de Lehman Brothers ont perdu l’intégralité de leur investissement lorsque la banque a fait faillite.
Pour se prémunir contre la perte totale de capital, il est essentiel de diversifier ses investissements entre différentes entreprises et secteurs.
Il est également conseillé d’éviter de concentrer une part trop importante de son portefeuille dans des entreprises à risque élevé ou très endettées.
Chaque entreprise est confrontée à des risques spécifiques, liés à sa gestion, son secteur d’activité, sa concurrence, ou encore sa stratégie de développement.
Ce risque est différent du risque systématique, qui affecte l’ensemble du marché (comme une crise économique).
– Problèmes de gestion : Une mauvaise gestion ou des scandales internes peuvent affecter la performance d’une entreprise.
Par exemple, les actions de Volkswagen ont chuté de plus de 30 % en quelques jours en 2015 suite au scandale des émissions truquées.
– Risque sectoriel : Les entreprises d’un même secteur peuvent être affectées par des changements législatifs ou des évolutions technologiques.
Par exemple, les entreprises pétrolières sont très sensibles aux réglementations environnementales et à l’évolution des énergies renouvelables.
– Risque de concurrence : L’arrivée de nouveaux concurrents, ou l’innovation technologique, peut réduire les parts de marché d’une entreprise établie.
Cela s’est produit avec Nokia, dont la valeur boursière a chuté lorsque la marque n’a pas su s’adapter à l’arrivée des smartphones.
Pour minimiser le risque spécifique, il est recommandé de diversifier son portefeuille en investissant dans des entreprises de secteurs différents et dans des zones géographiques variées.
De plus, il est important de suivre l’actualité de chaque entreprise dans laquelle vous investissez pour ajuster votre portefeuille en cas de changement important.
Il n’est pas possible d’éliminer totalement les risques liés à l’investissement en actions, mais certaines stratégies permettent de les réduire de manière significative.
Investir dans des actions de différents secteurs (technologie, finance, industrie, santé, etc.) et de différentes régions (Europe, États-Unis, Asie, etc.) permet de réduire le risque global.
Si un secteur ou une région connaît une crise, les pertes seront atténuées par les performances d’autres secteurs ou régions.
– Exemple de diversification : Un portefeuille diversifié peut inclure des actions de grandes entreprises technologiques américaines (comme Apple ou Microsoft), des entreprises industrielles européennes (comme Siemens ou Airbus), et des entreprises asiatiques de consommation (comme Alibaba ou Samsung).
Cette diversification géographique et sectorielle protège l’investisseur contre les risques spécifiques à une région ou un secteur.
L’un des meilleurs moyens de minimiser les risques liés aux actions est d’adopter une perspective à long terme.
Les fluctuations de marché, même si elles sont importantes à court terme, ont tendance à s’atténuer sur le long terme.
De plus, l’investissement à long terme permet de bénéficier de l’effet des intérêts composés, surtout si vous réinvestissez les dividendes.
– Stratégie du DCA : La méthode du Dollar-Cost Averaging (DCA) consiste à investir une somme fixe régulièrement, quel que soit le prix des actions.
Cette stratégie permet de lisser le prix d’achat et d’atténuer l’impact de la volatilité à court terme.
Par exemple, investir 200 € par mois dans un ETF CAC 40 pendant 10 ans permet d’acheter à des niveaux de prix différents et d’éviter d’investir tout son capital au mauvais moment.
Il est essentiel de ne pas laisser ses émotions dicter ses décisions d’investissement.
La peur peut pousser à vendre en période de baisse, tandis que l’euphorie peut inciter à acheter à des niveaux de prix trop élevés.
Établir une stratégie d’investissement claire et s’y tenir, même en période de forte volatilité, est la clé du succès à long terme.
Si vous débutez ou que vous n’avez pas le temps de suivre activement vos investissements, il peut être judicieux de faire appel à un conseiller financier.
Ce dernier pourra vous aider à définir une stratégie d’investissement adaptée à vos objectifs et à votre tolérance au risque, tout en vous apportant un regard objectif et professionnel sur les décisions à prendre.
En résumé, l’investissement en actions comporte des risques, mais ceux-ci peuvent être gérés et atténués par une approche structurée et disciplinée.
Diversification, investissement à long terme, gestion des émotions et accompagnement professionnel sont autant d’outils qui permettent de naviguer sereinement dans l’univers complexe des marchés financiers.
Pour investir efficacement en bourse, il est indispensable de connaître les étapes concrètes pour acheter et vendre des actions.
Voyons maintenant les principaux aspects à prendre en compte pour bien débuter, du choix du courtier aux différentes méthodes d’analyse pour sélectionner les actions.
Le choix du courtier est une étape essentielle pour investir en bourse.
Il s’agit de l’intermédiaire qui vous permettra d’acheter et de vendre des actions sur les marchés financiers.
Voici les principaux critères à considérer pour sélectionner le courtier le plus adapté à votre profil d’investisseur :
Les frais de courtage varient d’un courtier à l’autre et peuvent avoir un impact significatif sur vos rendements, surtout si vous passez fréquemment des ordres.
Les frais les plus courants incluent :
– Frais de transaction : Chaque ordre d’achat ou de vente entraîne des frais, qui peuvent être fixes ou proportionnels au montant de l’ordre.
– Frais de gestion : Certains courtiers facturent des frais annuels pour la gestion de votre compte-titres ou PEA.
– Frais de tenue de compte : Ils sont appliqués par certains courtiers pour maintenir votre compte ouvert, même si vous ne réalisez pas de transactions.
Pour minimiser ces coûts, il est recommandé de comparer plusieurs courtiers en ligne et de choisir celui qui propose les frais les plus compétitifs en fonction de votre fréquence de trading.
Par exemple, pour un investisseur occasionnel, un courtier à frais réduits comme Bourso Bank ou Fortuneo peut être intéressant.
– Plateforme de trading : Vérifiez la facilité d’utilisation de la plateforme de trading, la disponibilité d’outils d’analyse (graphes, indicateurs techniques) et la qualité des informations fournies (actualités, rapports d’analystes).
– Application mobile : Si vous souhaitez suivre et gérer vos investissements depuis votre smartphone, assurez-vous que le courtier propose une application mobile performante.
– Service client : Un bon service client peut faire la différence, notamment pour les débutants qui peuvent avoir besoin de conseils ou d’aide pour passer leurs premiers ordres.
Les courtiers proposent généralement différents types de comptes adaptés à divers objectifs fiscaux et d’investissement :
– Compte-titres ordinaire : Permet d’investir dans une large gamme d’actifs (actions, obligations, ETFs), sans plafond de versement mais avec une imposition sur les plus-values et dividendes.
– Plan d’Épargne en Actions (PEA) : Offre une exonération d’impôts sur les plus-values après 5 ans, avec une limite de versement de 150 000 €.
– PEA-PME : Spécifique aux petites et moyennes entreprises, il bénéficie des mêmes avantages fiscaux que le PEA classique, avec un plafond de 75 000 €.
En fonction de vos objectifs (diversification, optimisation fiscale, etc.), choisissez le compte le plus adapté et, si nécessaire, ouvrez plusieurs comptes chez le même courtier.
Passer un ordre de bourse consiste à donner instruction à votre courtier d’acheter ou de vendre des actions.
Il existe plusieurs types d’ordres, chacun ayant ses spécificités et son utilité en fonction de la stratégie de l’investisseur.
C’est le type d’ordre le plus simple.
Vous demandez à votre courtier d’acheter ou de vendre un nombre d’actions au meilleur prix disponible sur le marché à l’instant T.
L’avantage est que l’ordre est exécuté rapidement, mais il n’y a aucune garantie sur le prix final.
Exemple : Si vous passez un ordre au marché pour acheter 10 actions de Total Energies, votre courtier achètera ces actions au prix actuel, même si celui-ci varie légèrement entre le moment où vous passez l’ordre et son exécution.
Cet ordre vous permet de spécifier le prix maximum auquel vous êtes prêt à acheter ou le prix minimum auquel vous êtes prêt à vendre.
L’ordre ne sera exécuté que si le marché atteint ce prix, ce qui vous permet de mieux contrôler le prix d’exécution.
Exemple : Vous souhaitez acheter des actions LVMH à 700 € maximum par action.
Vous passez un ordre d’achat à cours limité à 700 €.
Si le cours de l’action descend à ce niveau ou en dessous, votre ordre sera exécuté.
Sinon, il restera en attente.
Cet ordre est souvent utilisé pour limiter les pertes.
Vous indiquez un prix de déclenchement, au-dessus (stop d’achat) ou en dessous (stop de vente) duquel l’ordre devient un ordre au marché.
Exemple : Vous possédez des actions BNP Paribas que vous avez achetées à 55 €.
Vous passez un ordre stop de vente à 50 € pour vous protéger en cas de chute du marché.
Si le cours atteint 50 €, vos actions seront automatiquement vendues pour limiter la perte.
Ces ordres combinent des éléments des ordres limités et des ordres stop.
L’ordre à seuil de déclenchement se transforme en ordre au marché lorsqu’un certain seuil est atteint.
L’ordre à plage de déclenchement ajoute une limite de prix pour garantir que l’ordre n’est exécuté qu’entre deux prix spécifiés.
Avant d’acheter une action, il est crucial de réaliser une analyse approfondie pour évaluer son potentiel de croissance et les risques associés.
Il existe deux grandes approches d’analyse: l’analyse fondamentale et l’analyse technique.
L’analyse fondamentale consiste à étudier les données financières et les perspectives de croissance de l’entreprise pour déterminer si son action est sous-évaluée ou surévaluée.
Voici les principaux éléments à examiner :
– Résultats financiers : Analysez le chiffre d’affaires, le bénéfice net, la marge opérationnelle et les flux de trésorerie.
Des résultats en croissance régulière sont souvent le signe d’une entreprise solide.
– Ratios financiers : Le PER (Price Earning Ratio) indique le rapport entre le cours de l’action et le bénéfice par action.
Un PER élevé peut signifier que l’action est surévaluée.
D’autres ratios, comme le ratio d’endettement (dettes/capitaux propres), donnent une indication de la solidité financière de l’entreprise.
– Perspectives de croissance : Examinez les prévisions de croissance du secteur, les innovations à venir, et les projets de l’entreprise.
Par exemple, une entreprise technologique qui investit massivement en R&D pourrait être un bon choix sur le long terme.
– Concurrence et environnement économique : Évaluez la position de l’entreprise par rapport à ses concurrents et les tendances macroéconomiques qui peuvent influencer sa performance.
L’analyse technique utilise les graphiques de prix et les volumes de transactions pour anticiper les mouvements futurs des cours d’une action.
Elle est particulièrement utile pour les investisseurs à court terme.
Voici quelques outils couramment utilisés:
– Les moyennes mobiles : Elles aident à lisser les fluctuations des prix et à identifier les tendances.
Une action dont le cours passe au-dessus de sa moyenne mobile de 200 jours peut signaler un retournement haussier.
– Les figures chartistes : Les formations comme les têtes-épaules, les triangles ou les canaux de tendance peuvent indiquer des zones de support ou de résistance.
– Les indicateurs techniques : Le RSI (Relative Strength Index) mesure la force du mouvement d’une action et peut indiquer si elle est surachetée ou survendue.
D’autres indicateurs comme le MACD (Moving Average Convergence Divergence) donnent des signaux de vente ou d’achat.
Pour les investisseurs débutants, il peut être intéressant de combiner ces deux approches pour une vision globale : l’analyse fondamentale pour identifier les bonnes entreprises, et l’analyse technique pour choisir le moment d’achat ou de vente.
En suivant ces étapes, acheter et vendre des actions devient plus accessible et compréhensible.
Le choix du courtier, la maîtrise des types d’ordres et l’analyse approfondie des actions sont des compétences essentielles pour réussir ses investissements en bourse.
L’important est de se former régulièrement et d’adopter une stratégie d’investissement adaptée à ses objectifs et à sa tolérance au risque.
Investir en bourse peut sembler intimidant, mais il est crucial de comprendre que les actions ne sont pas aussi complexes qu’elles en ont l’air.
Elles représentent un moyen efficace de faire fructifier son capital tout en participant activement à la croissance des entreprises et de l’économie.
En prenant le temps de bien saisir ce qu’est une action, comment elle fonctionne et quels sont les risques associés, vous vous donnez les moyens de prendre des décisions d’investissement éclairées et judicieuses.
Pour aller plus loin, pourquoi ne pas passer à l’action ?
Si vous n’avez jamais investi en actions, pourquoi ne pas commencer petit ?
Informez-vous, formez-vous et testez avec un petit montant.
Vous découvrirez rapidement qu’en adoptant une approche disciplinée et en diversifiant vos investissements, le monde des actions peut s’ouvrir à vous de manière sereine et profitable.
Enrichir ses connaissances sur les actions est un premier pas essentiel vers une gestion financière autonome et avisée.
Que vous soyez un investisseur débutant(e) ou expérimenté(e), ne sous-estimez jamais l’importance de maîtriser les bases.
Cela vous aidera à éviter les erreurs courantes et à saisir les opportunités de manière proactive et stratégique.
Rendez-vous la semaine prochaine !
Nous aborderons un sujet fondamental pour équilibrer vos finances tout en profitant pleinement de la vie : « COMMENT PROFITER PLEINEMENT DE LA VIE SANS METTRE EN PÉRIL SES FINANCES ».
Ce sera l’occasion de réfléchir à comment concilier bien-être financier et épanouissement personnel.
Merci de m’avoir lue jusqu’ici !
J’espère que cet article vous a permis d’y voir plus clair sur les actions en bourse.
Si vous souhaitez approfondir encore plus le sujet ou découvrir d’autres conseils pratiques sur la gestion de vos finances personnelles, je vous invite à consulter mon livre “Je change de vie à plus de 50 ans et prends le chemin de la liberté financière…”.
Vous y trouverez des astuces, des récits personnels et des stratégies concrètes pour transformer vos finances et, pourquoi pas, changer de vie !
En attendant, prenez soin de vos finances et n’oubliez pas : le savoir est le premier investissement que nous devons tous faire pour atteindre nos objectifs financiers.
Je vous souhaite la réussite dans toutes vos entreprises et vous dis à très bientôt !
Bree
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